quand on est petit, on est confronté aux "limites" que les adultes veulent nous inculquer.
Qu'en faire ?
aditions de limites
soustractions de limites
Je crois qu'on risque plutot de tomber dans l'autoritarisme.
Il y a partout des discours sur les enfants rois.
Le plus courrant est l'exemple de l'enfant a la maison qui peut faire ce qu'il veut.
La maison est justement l'endroit où nous sommes obligés de fixer beaucoup d'interdits. Rien que dans la cuisine, ne pas sortir seul, ne pas peindre les murs...
Les meres seules sont supposé être les plus laxistes, victimes de leur rapprochement sentimental envers leur enfant....comment peut on imaginer qu'une mere peut laisser son enfant faire ce qu'il veut? c'est impossible ! quand je vois l'état de ma maison apres une heure de liberté juste pour avoir osé faire mes papiers, je me dis que laisser ses enfants libres sans contraintes est un pur délire de gens qui ne se sont jamais occupés d'enfants. Qui imaginent tout simplement une cause à la difficulté de faire rentrés les petits dans un moule étriqué, une cause qui ne met aucunes de leur valeurs en cause, bien sûr.
leur amenager un lieu leur laissant de l'autonomie. accompagner cet autonomie en fonction de leur age, capacité, désir de progresser du moment est un travail enorme que je ne PEUX pas faire autant que je le souhaite. Et quand ça na va pas comme je le veux, j'ordonne, je crie hélas. Alors qu'avec un peu plus de patience, j'aurrais encore expliqué, accompagné et tout serrait rentré dans l'ordre, avec des retombées éducatives positives pour les prochaines fois en prime.
Alors que l'autoritarisme ne donne qu'un climat de stress. Les cris, la peur fige un instant, elle pertube au lieu d'éduquer. Le parent devient un obstacle à la compréhention du monde et l'enfant perd de son soutien si nécessaire.
J'ai lu plusieurs textes des écoles du quartier qui parlent de la transition de l'éleve entre sa maison où il ignore contrainte, vie sociale, nouveauté et la vie à l'école qui lui fait découvrir les règles de vie en société, l'absence de sa mère, la collectivité et le sortirait pour la première fois des ses habitudes familliales.
J'ai carrément bondi : moins de 1 % des enfants rentrés en maternelle ont été gardé par leur famille. Comment peut on donc en faire une généralité ? Et parmis tous ces enfants, combien ont la chance de ne pas etre éduqué dans l'autoritarisme ? Et les autres ont ils seulement la possibilité materielle d'etre des tyrans ?
Il me parrait plus probable que les locaux et les rythmes de l'école, le peu d'adulte sur le dos de chaque enfant, lui offre plus de liberté qu'il n'en a jamais eu avec sa famille.
Quand à la collectivité, je la comprend enfin : elle s'oppose à la supposée vie d'hermite de l'enfant et sa mère, qui bien sûr est coupée du reste de la famille, de la société ! Comme si cet enfant n'avait pas de frères ou soeur, de cousins, de grands-parents, de voisins. Comme si ses parents ne l'emmenait pas faire des courses, à des sorties, des musées, à la piscine, ne recevaient pas de visites, ne visitaient pas eux-même et en plus ne partaient pas en vacances.
Et l'école à deux ans permet d'enrichir son vocabulaire car c'est en écoutant un adulte parler qu'on apprend. C'est donc que hors de l'école l'enfant est à la maison à regarder sa mère qui repasse ou cuisine en silence ?
Et encore plus pour l'enfant de la mère seule, qui dans l'imaginaire serrait encore plus coupé du monde et l'emmene faire toutes ses courses, alimentaires, administratives, médicales...et l'emmene aussi voir les amies, la famille...et quand il est gardé, c'est peut-etre par des membres extérieur à sa famille ou un père vivant ailleurs, donc encore plus habitué à la diversité et aux règles de vie des différents lieux qu'il fréquente.
Comment l'école peut se tromper à ce point sur la vie quotidienne d'un enfant avant sa scolarisation ?
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